Ibou NDIAYE est né en 1937 à Ngathie, dans un village du Sine Saloum, bassin arachidier du Sénégal. Il était donc promu à un bel avenir de cultivateur. Mais deux personnes ont marqué son destin.Tout d’abord son grand frère, Ibou Le Grand, un brillant étudiant l’a très tôt pris sous sa férule, car Ibou Le Petit était turbulent et peu enclin aux études.

Ensuite, le recteur Capelle, fondateur de l’INSA de LYON, remarqua et incita le jeune bachelier à faire partie de la première promotion de son école d’ingénieurs.Fraîchement diplômé en 1961, le jeune ingénieur fit carrière dans l’administration puissante des Travaux Publics du Sénégal, pendant prés de 15 ans.Pendant cette période, il acquit une solide expériencedes travaux routiers au Sénégal du point administratif. Il a fait la route du Diéri avec Colas.Il a été chef de subdivision de la puissante administration des Travaux Publics du Sénégal à Ziguinchor en 1963,à Diourbel en 1968 d’arrondissement des Travaux Publics, et à Saint Louis en 1970. Il termina son expérience de la fonction publique par un bref passage au Ministère du Tourisme et créa en 1976 la SOECO Il louait du matériel à Paul Chevalet, un vieux lyonnais travailleur de l’époque coloniale, propriétaire de PONCET et Compagnie, société disposant d’un importantparc matériel.Les deux hommes ont construit une forte synergie leurs entreprises de location de matériel et de travaux, notamment dans le cadre des aménagements hydro-agricoles dans la région du Fleuve.

En 1980, SOECO a racheté PONCET et Cie. Une acquisition qui a été difficile à digérer. Il demeure qu’en 4 décennies Ibou NDIAYE a construit une confiance entre SOECO et les fournisseurs, les banquiers, les donneurs d’ordres. Il a toujours fini les travaux engagés. Il a toujours payé une dette contractée en moins de 3 mois.